Il s’agit du seule exemple que nous possédions d’innovations technologiques de l’ingénierie du XIXe siècle – des méthodes reprises quelques années plus tard lors de la construction de la tour Eiffel.

Afin de protéger le Rhône de toute pollution et d’assurer la sécurité des ouvriers, il a fallu surélever la passerelle au-dessus d’une plateforme de travail et emballer le tout, à la Christo. Au terme de l’opération, la passerelle a retrouvé sa couleur d’origine. Son tablier a été refait en bois suisse. L’ouvrage est réinstallé 40 cm plus haut que jadis, afin d’équilibrer les deux volées d’escalier qui y mènent.

Cette indispensable opération de sauvegarde est une bonne nouvelle pour le patrimoine genevois, l’un des domaines dont est chargé le département que je préside. C’est donc avec plaisir que j’ai coupé ce matin le ruban inaugural avec les ingénieurs Giosué de Marco (AGCM) et Pierre Luisier (SD ingénierie).

En complément de cette opération, des mesures seront prises dès le printemps prochain pour améliorer l’accessibilité des Halles de l’Île pour les personnes à mobilité réduite via les quais de l’Île et des Moulins, après des tests à réaliser cet automne en concertation avec les milieux concernés. En outre, un huitième platane sera planté cet hiver place de l’Île.

Un grand merci à toutes les personnes qui ont contribué à cette spectaculaire entreprise.