Cette passerelle piétonne offre à la fois une promenade confortable aux piétonnes et piétons agrémentée d’un banc face au paysage de la rade, grâce à un geste architectural qui constitue une plus-value pour ce site emblématique et touristique, et la possibilité d’améliorer notablement le « U cyclable » en lui dédiant le trottoir amont du pont du Mont-Blanc.

En votant ce projet, la majorité prend acte de l’essor de ces mobilités actives qui ont longtemps fait figure de parents pauvres et répond donc à des besoins réels. La marche et le vélo cumulés jouent un rôle prépondérant au sein du territoire de la ville de Genève où leurs parts modales cumulées frôlent 60%. Les comptages vélos sur cinq ans montrent une croissance annuelle moyenne de près de 20%, ce qui est fulgurant.

Tenant compte avec pragmatisme du contexte politique genevois, ce projet répond à des demandes réitérées du Conseil municipal ainsi qu’à des attentes et des engagements du Canton, du Grand Genève et de la Confédération dans le cadre du projet d’agglomération. En plus du financement municipal, il bénéficie de l’appui du Canton, de la Confédération et d’un mécène privé. Il m’a tenu à cœur de désenliser ce projet bloqué depuis des années.

La passerelle du Mont-Blanc constituera une avancée notable pour les mobilités douces à Genève, sans être une panacée : je compte poursuivre de nombreux autres projets pour apaiser la ville et redistribuer l’espace public afin d’y favoriser le confort et la sécurité des modes actifs ainsi que le bien-être de la population.