En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, la Ville de Genève rend ainsi hommage au parcours exceptionnel et à l’engagement remarquable de deux ambassadeurs des médias, du journalisme d’enquête et d’investigation, dans une époque où la liberté de la presse est confrontée à de redoutables défis et d’innombrables menaces de répression, de censure, de propagande et de désinformation. L’an dernier, le Comité Nobel a choisi de leur décerner le Prix Nobel de la paix pour « leur combat courageux pour la liberté d’expression » dans leurs pays respectifs, les Philippines et la Russie.

Maria Ressa est notamment l’auteur de nombreuses enquêtes critiques sur les abus de pouvoir et l’autoritarisme du président philippin. Pour cela, elle a été condamnée à six ans de prison pour diffamation.

Dmitry Muratov, rédacteur en chef du quotidien russe « Novaïa Gazeta », le principal journal d’opposition du pays, s’est toujours montré extrêmement critique envers les dérives autoritaires du pouvoir en place en Russie.
Il était légitime que Genève, ville de la paix et des droits humains, reconnaisse elle aussi leurs parcours marqués par le courage et la détermination à faire triompher la cause de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la liberté d’information.