Mon bilan à mi-législature
AXE NO 1 : RÉDUIRE LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE ET AMÉNAGER UNE VILLE RÉSILIENTE
ENJEU : L’énergie et les bâtiments sont responsables de 29.45% des émissions de gaz à effet de serre en Ville de Genève
Rénovation du parc immobilier
La priorité est l’accélération de la rénovation du parc immobilier de la Ville, en ciblant les grands consommateurs. Les premières grosses rénovations commenceront par l’ensemble locatif de la Cité de la Jonction, pour laquelle un crédit d’étude sera déposé au cours de l’été 2023, et un crédit réalisation fin 2025. Les ensembles des Asters et du Seujet sont les prochaines cibles. En parallèle, une demande de crédit de 57 millions a été déposée en février 2023 pour la rénovation de 9 ensembles de logements parmi les plus vétustes du parc de la Ville.
Vers les énergies renouvelables
Les chaudières à mazout sont supprimées petit à petit (55 d’ici 2024), dans le cadre d’un crédit voté en juin 2022. Cette suppression est coordonnée avec la planification 2023-2040 des réseaux thermiques de chaleur à distance (CAD). Deux bâtiments du centre sportif du Bois-des-Frères ont été connectés au réseau CAD, le kiosque des Tranchées a été doté d’une pompe à chaleur et des chaudières à pellets ont été installées à la ferme Menu-Pellet et aux serres des Bornaches.
Pose de doubles vitrages
A mon arrivée au DACM, j’ai initié un changement de pratique : assainir les fenêtres des bâtiments hors projets de rénovation, ce qui permet de réaliser des économies d’énergie substantielles sur le chauffage. Ainsi, l’assainissement des fenêtres et des vitrages des patrimoines financier, public et administratif de la Ville de Genève va commencer, grâce à un crédit de 150 millions de francs pour 128 bâtiments.
Végétalisation et panneaux photovoltaïques sur les toits plats
Depuis 2020, 2391 m2 de panneaux solaires photovoltaïques ont été installés sur les toits des bâtiments de la Ville de Genève alors que l’année 2023 voit le lancement de la réfection des deux patinoires des Vernets qui accueilleront à l’horizon 2025 la centrale photovoltaïque la plus grande à ce jour du patrimoine municipal (2720 m2). Pour accélérer la cadence, j’ai proposé un crédit d’étude et un crédit de réalisation conjoints pour la végétalisation et l’équipement en panneaux photovoltaïques de 86 toitures plates identifiées, sélectionnées en fonction de leur état et de leurs surfaces potentielles.
Eclairage public
La mise en œuvre du 2e Plan lumière (2021) a intégré l’objectif de concilier les besoins de la biodiversité (trame noire) et les nécessités humaines de sécurité – objective et subjective – afin d’offrir un espace public nocturne accessible à toutes et tous.
Détecteurs de présence
L’installation d’éclairages équipés de détecteurs de présence doit être la norme dans tous les communs des bâtiments de la Ville. Depuis 2021, 55 immeubles locatifs ont été assainis. Un crédit voté en juin 2022 permet de continuer les travaux sur les 136 bâtiments restants. L’objectif est que 100% bâtiments soient équipés.
AXE 2 : AMÉNAGER DE FAÇON À LUTTER CONTRE LES ÎLOTS DE CHALEUR ET À PRÉSERVER LA BIODIVERSITE
ENJEU : Des mesures d’adaptation au changement climatique doivent être intégrées dans tous les travaux sur l’espace public.
Aménagement du PAV
La qualité de l’aménagement des espaces publics sur le périmètre du PAV est une priorité: lors de l’élaboration du Plan Localisé de Quartier Acacias 1, le DACM a collaboré étroitement avec le canton afin d’affiner le projet et obtenir un certain nombre d’améliorations, notamment une « place du village », des cheminements piétons améliorés, la connexion du préau de l’école à l’espace rivière, et l’obtention de surfaces pour les équipements publics absolument nécessaires à une vie de quartier harmonieuse.
Aménagement de nouveaux espaces verts
Plusieurs nouveaux parcs sur le territoire de la Ville seront à disposition des habitant-e-s ces prochaines années : La Pointe de la Jonction, avec une démarche participative en cours, ou encore le parking de la patinoire des Vernets qui sera transformé en esplanade végétalisée et arborisée. Ce dernier projet va de pair avec une requalification et un apaisement de la rue Hans-Wilsdorf et porte ainsi sur plus d’un hectare de respiration apporté au périmètre du PAV en voie de mutation urbaine. L’aménagement est coordonné avec le développement en parc linéaire de la voie verte d’agglomération le long de la rive gauche de l’Arve. Ces chantiers qui vont créer un « réseau d’oasis dans la ville » sont planifiés pour 2025.
Végétalisation de l’espace public
J’ai demandé à mon arrivée que tous les projets d’aménagement soient revus à l’aune du changement climatique. Celui de la rue des Rois, qui sera terminé cet été, comptera 32 nouveaux arbres, en testant trois types de fosses de plantation, dont deux du type dit de Stockholm. Le PLQ Bourgogne proposera un parc central et public qui favorise une connexion verte entre les parcs des Franchises et Geisendorf. La requalification de l’avenue du Mail (161 plantations dont 41 arbres majeurs, le long de la piste cyclable Covid pérennisée) a obtenu son autorisation de construire en février, mais des recours ont été déposés. La requalification de la rue de Carouge (~65 arbres) sera en chantier cet été, mais on est encore en attente de l’autorisation de construire pour les travaux de surface. Ces deux artères misent également sur des plantations en fosses de Stockholm.
Abribus végétalisés
L’objectif de réaliser et mettre en œuvre un prototype d’abribus végétalisé est atteint (arrêt Museum). L’enjeu est désormais de déployer ce nouveau modèle sur l’espace public dans le cadre des projets d’aménagement et sur les sites identifiés comme prioritaires.
Installation de nichoirs
Depuis le début de la législature, on procède à la mise en place systématique de nichoirs à martinets lors des travaux de rénovations ou de constructions neuves. Une centaine de nichoirs ont été installés (Ateliers du Grand-Théâtre, crèche Victoire-Tinayre, Ferme Menut-Pellet, immeubles locatifs…).
Gestion de l’eau
Le DACM œuvre désormais activement pour que tous ses projets d’aménagement d’espaces publics intègrent le plus possible de surfaces perméables afin de recueillir les eaux au plus près de leur point de chute, ralentir les vitesses d’écoulement et favoriser l’arrosage et l’infiltration naturels. La Ville a choisi de privilégier des solutions techniques durables – tels que les jardins pluviaux et les fosses végétalisées continues (fosses de Stockholm). Un bassin de rétention est en cours de finalisation au parc William-Rappard, ce qui a évité l’installation de collecteurs.
Dégoudronner la ville
Afin de faciliter l’infiltration des eaux, prévenir les inondations et contribuer au rafraîchissement de la ville, environ 3000 m2 de surfaces perméables ont été créées en 2021 et 2022. Les travaux de la place de la Synagogue ont débuté au mois de mai (880 m2 désimperméabilisés) et ceux du quai du Cheval-Blanc (500 m2) débuteront cette année encore tandis que s’achèvera cet été le chantier de la rue des Rois (1572 m2). Une désimperméabilisation de la place du Pré-l’Evêque est également prévue dans le cadre de la requalification prévue de la rue de Montchoisy. Les projets de l’avenue du Mail et de la rue de Carouge offriront une désimperméabilisation totale de 4800 m2 alors qu’on en compte 15’000 pour le futur parc de la Pointe de la Jonction et 3800 le long du futur tram Nations-Grand-Saconnex (chantier dès 2024).
Projet de mairie 2021-2022
Tout au long de mon année de mairie, des projets d’aménagement temporaires ont pris place au cœur de trois quartiers de la Ville de Genève (Pâquis, Champel, Minoteries). Participatifs, chacun des projets a été discuté et réalisé avec la population et les associations, accompagnées par une urbaniste spécialisée en gestion de projets participatifs et une architecte paysagiste. Que ce soient des balancelles végétalisées ou encore des bancs conçus par et pour les aîné.e.s, plusieurs des éléments temporaires mis à disposition ont été pérennisés ou relocalisés, à la grande satisfaction des habitant.e.s. L’objectif était de montrer qu’on peut améliorer la dynamique d’un quartier avec peu de moyens et des aménagements légers.
AXE 3 : GARANTIR LA PROXIMITÉ D’ÉQUIPEMENTS PUBLICS DE QUALITÉ
ENJEU : Le département que je préside a pour mission de fournir les infrastructures nécessaires aux prestations délivrées par les autres départements. J’ai veillé à introduire un réflexe « environnement et sobriété » dans tous les projets.
Structures scolaires et parascolaires
En réponse à la flambée des effectifs scolaires, j’ai proposé une solution innovante avec l’implantation de pavillons modulaires et déplaçables. Fournir une école en 18 mois au lieu de dix ans habituellement a constitué un vrai défi pour le département. Ceux des Allières et Trembley seront prochainement mis en service. Sur le même modèle, l’extension de Vieusseux sera disponible en octobre 2023. Un crédit supplémentaire urgent a été obtenu en janvier 2023 pour les pavillons des Franchises, afin de permettre la rénovation de l’école Liotard en 2024.
Des projets de construction d’écoles sont lancés aux Vernets et au Mervelet, et le crédit pour la rénovation du préau végétalisé de l’école des Pâquis a été voté. Plusieurs crèches ont été ouvertes depuis le début de la législature: Manège en Ville, la crèche Victoire-Tynaire à la route de Frontenex 54 ou encore le secteur petite enfance Marie Goegg-Pouchoulin à l’écoquartier Jonction. La rénovation de la crèche de la Madeleine va démarrer cet été. En termes d’espaces de quartier, la ferme Menut-Pellet rénovée vient d’être inaugurée.
Bâtiments culturels
Les travaux de construction du nouveau bâtiment des collections du Muséum d’histoire naturelle (projet Ambre) ont démarré en février 2023 et se termineront au printemps 2025. A noter que j’ai demandé que le parking derrière le bâtiment existant soit en majeure partie transformé en extension du parc. Les travaux de transformation du bâtiment existant vont démarrer fin 2023.
Plusieurs grands projets de rénovation sont sur les rails : la demande de crédit d’environ 20 millions de francs pour l’étude de l’agrandissement et la restauration du Musée d’art et d’histoire est actuellement en commission, la transformation du Bâtiment d’Art contemporain a fait l’objet d’un concours, ce qui sera bientôt également le cas du projet de rénovation et extension de la bibliothèque de Genève.
Equipements sportifs
Les travaux de construction d’un complexe sportif et socioculturel sur le site de la gare des Eaux-Vives ont démarré, tout comme la construction d’une halle couverte de terrains de tennis au centre sportif du Bois-des-Frères. La rénovation du centre sportif du Bout-du-Monde est à l’étude et constitue un défi environnemental de par son implantation dans un site protégé. La première étape de l’assainissement de la patinoire des Vernets a démarré avec la création d’une centrale solaire, la mise en conformité de la production de froid et l’amélioration de l’enveloppe thermique. Ce complexe est le plus gros émetteur de CO2 du patrimoine de la Ville. Depuis le printemps 2023, le quai Wilson est équipé d’un accès à l’eau, simple et provisoire, dans l’attente du projet définitif (chantier en 2026).
Autres bâtiments publics
Le projet de rénovation du centre funéraire de Saint-Georges, qui était l’un des objectifs stratégiques du programme de législature du Conseil administratif, est maintenant lancé.
Matériaux de construction et réemploi
Dès mon arrivée, j’ai insufflé une politique de rénovation à partir de l’existant plutôt que de démolition/reconstruction. Le DACM mène désormais une réflexion systématique en ce qui concerne la provenance des matériaux de construction et privilégie au maximum les circuits courts. La norme est l’emploi privilégié de matériaux écologiques et locaux, ainsi que la rénovation et le réemploi plutôt que la reconstruction complète, plus coûteuse et énergivore. Ainsi dans le cadre du projet de construction de l’école du Mervelet, deux maisons existantes ont été intégrées au projet, et seront utilisées notamment pour les activités parascolaires. Cela permettra d’optimiser le nouveau bâtiment avec uniquement des salles de classe, et cela évitera également de détruire des bâtiments pour en reconstruire d’autres.
Autres exemples, dans le cas de rénovations d’immeubles de logements (rue de Zurich 40 et rue Royaume 10-12), les sols ont été conservés et rénovés, tout comme les portes, menuiseries et garde-corps. A la crèche Victoire-Tinayre route Frontenex 54, les fenêtres, les volets en bois, les ferronneries et les pavés de la cour ont été conservés et restaurés, et sont autant de rappels de l’histoire et de l’esprit du lieu. Dans les cas de rénovations de blocs sanitaires et locaux parascolaires, on conserve au maximum les lavabos d’origine.
Le réemploi d’éléments de mobilier et de matériaux se fait soit via Materiuum (par exemple pour la crèche de La Madeleine ou les cuisines scolaires), soit à l’interne de la Ville. Des éléments (mobilier, luminaires) qui ne sont plus utiles dans certains locaux sont installés dans d’autres. Une grande estrade d’une école a par exemple été réinstallée au Musée de la Croix-Rouge.
AXE 4 : DÉVELOPPER LA MOBILITÉ DOUCE DANS UNE VILLE DE COURTES DISTANCES
ENJEU : Alors que près de la moitié des ménages en Ville ne possède pas de voiture, cette dernière occupe deux tiers de l’espace public. Pour sortir de cette logique, il s’agit de libérer de la place et d’adapter la circulation à la réalité des déplacements de nos habitant.e.s et aux enjeux environnementaux, climatiques et sociaux.
Aménagements cyclables
La piste cyclable bidirectionnelle des quais de la rive droite de la rade a été mise en service au printemps 2021. La plus grande réalisation récente est l’aménagement raccordant la gare des Eaux-Vives au « U cyclable de la rade » via l’avenue Pictet-de-Rochemont. Réalisé en 2022, il a été obtenu de haute lutte auprès de l’État avec lequel la Ville travaille par le biais d’une « Task Force Vélo« , afin de déployer des axes forts à travers la ville, tout en dialoguant avec les milieux cyclistes.
Le projet de la rue de Carouge prévoit une circulation bidirectionnelle des vélos entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, ainsi qu’un contre-sens cyclable jusqu’au pont de Carouge. Le chantier démarre à l’été 2023.
Les prochains grands projets sont la réalisation de contre-sens cyclables rue des Alpes, rue du Rhône (tronçon Bel-Air-Molard) et boulevard Carl-Vogt, ainsi que de créer des infrastructures au bas du boulevard Helvétique ou encore route de Florissant. Les études en ce sens viennent elles aussi d’obtenir un financement. D’autres investigations sont menées pour améliorer la déviation cyclable évitant le quai des Bergues.
La justice a donné raison aux autorités sur la mise en sens unique de la rue de la Croix-Rouge, au profit des vélos. Alors que le sort de l’axe cyclable Favon-Coulouvrenière-Terreaux est toujours en mains de la justice, le projet de l’avenue du Mail – lui aussi frappé de recours – vise à y pérenniser la « coronapiste » tracée au printemps 2020. Rappelons que ces aménagements provisoires ont permis de relever à 8% l’utilisation du vélo.
Un recours bloque aussi l’autorisation obtenue de déployer la voie verte sur le quai du Cheval-Blanc. Les études sont en cours pour le quai des Vernets, et un mandat d’études parallèles vient d’être lancé pour le tronçon Wilsdorf-Bâtie. Des crédits ont été obtenus auprès du Conseil municipal pour étudier le tronçon reliant les Eaux-Vives à l’Arve (il est prévu que le tracé cyclable contourne le parc Bertrand).
L’édition 2023 de la carte vélo «Genève centre» est désormais disponible. Cette nouvelle carte vélo s’adresse à la fois aux cyclistes réguliers et aux nouveaux adeptes du vélo.
Rues piétonnes et aménagements piétons
Après une longue phase de transition, la piétonnisation définitive du quai des Bergues remporte un vif succès populaire et est parvenue, grâce à une mise à l’essai durant l’été 2022, à surmonter les réticences initiales d’une majorité de commerçant.e.s.
Le travail est en cours pour renforcer et sécuriser le caractère piétonnier de la Vieille-Ville, en concertation avec les habitant.e.s et commerçant.e.s. La piétonnisation de la rue de Carouge n’attend qu’un feu vert cantonal pour se matérialiser en 2025, après les travaux souterrains prévus dès l’été 2023.
Aux Eaux-Vives, les piétonnisations à l’essai (urbanisme tactique) de tronçons des rues de Montchoisy et Sillem ont engendré des polémiques durant l’été 2022. La première mesure a été levée à la demande du Canton, qui a la maîtrise sur cette artère, alors que la seconde est contestée en justice. La Ville va toutefois de l’avant dans le projet de requalification de la rue de Montchoisy, demandée par le Conseil municipal, et qui fera prochainement l’objet d’un concours.
Le projet de requalification de Rive connaît au printemps 2023 son prélude avec la mise en transition de trois rues (Port, Prince et Tour-Maîtresse) tandis que le travail se poursuit pour reprendre le projet initial, sans parking et sans atteinte à l’arborisation existante, tout en répondant aux nouvelles demandes des commerçant.e.s et des marchand.e.s (maintien du marché sur le boulevard Helvétique). Ce projet s’inscrit dans le périmètre plus vaste de l’IN-7 des Vert.e.s.
J’ai obtenu en mars 2023 du Conseil municipal deux trains de crédits en faveur des mobilités actives. Le premier doit permettre de sécuriser les accès à plusieurs périmètres scolaires ou à des arrêts TPG, ainsi que de sécuriser des points dangereux du point de vue des piétons ou des personnes à mobilité réduite. Le second permettra de réaliser une zone à priorité piétonne dans le quartier de la Forêt et d’engager des études pour améliorer la marchabilité sur des parcours reliant l’hypercentre aux gares ou encore au travers des Pâquis, avec des mesures de verdissement.
A l’initiative des Vert.e.s, un autre récent vote du Conseil municipal me permettra de piétonniser une quinzaine de rues supplémentaires, en particulier à proximité d’écoles.
Accessibilité universelle PMR
Après un long travail, nous avons validé avec HAU (Handicap, Architecture et Urbanisme) un guide de bonnes pratiques en matière d’accessibilité universelle pour accompagner les projets, de la rédaction du cahier des charges jusqu’à l’inauguration. Le département apporte des correctifs ponctuels à des bâtiments ou espaces publics existants. Pour ce qui est des stationnements PMR, 100% des demandes justifiées sont satisfaites (près de 300 places en ville).
Périmètre de la gare Cornavin
Alors que le démarrage du chantier de la gare souterraine est prévu en 2027, la Ville de Genève collabore intensivement à la préparation de ce projet extrêmement complexe avec l’Office fédéral des transports, les CFF et le Canton. La Ville est chargée d’ajuster l’espace public à l’augmentation de la fréquentation du premier pôle de transports publics de toute l’agglomération.
La Ville met en particulier en avant la nécessité de concevoir un espace à la fois pratique et agréable, richement végétalisé, ménageant tant les besoins de déplacement et d’accessibilité des très nombreux voyageurs attendus que les aspirations légitimes de bien-être des populations riveraines. J’ai obtenu de doubler à 5000 le nombre de places en vélo-station prévues, à la place d’un supermarché.
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Pour conclure, ce bilan intermédiaire reflète, au bout de trois ans, la réalisation des objectifs contenus dans ma feuille de route de législature. Cependant, le département mène de nombreux autres dossiers et projets stratégiques d’aménagement, de construction, de mobilité, d’urbanisme, d’énergie et de conservation du patrimoine. Systématiquement, j’y imprime les principes et valeurs écologistes, en concertation avec la population.
LIENS
Feuille de route 2020-2025 https://frederiqueperler.ch/programme
Stratégie climat de la Ville de Genève https://www.geneve.ch/fr/actualites/dossiers-information/changement-climatique-geneve/strategie-climatProgramme de législature 2020-2025 du Conseil administratif https://www.geneve.ch/fr/publication/programme-legislature-2020-2025-conseil-administratif-ville-geneve